Un lieu de partage, de moments d’éternité, où l’espace d’un instant… ou deux, les cœurs se rencontrent, se parlent, se reconnaissent et vibrent à la symphonie d’union entre Ciel et Terre. Un espace pour marcher ensemble… pour exprimer la Vie, pour la Vivre.
samedi 31 décembre 2011
Profondeur cachée
Ce que nous devons retenir, c'est que, dans toute surface, il y a une profondeur cachée.
K.G.Dürckheim, Le Centre de l'Être
À l'aube de 2012, puissions-nous faire l'expérience de cette profondeur en toutes choses, la reconnaître, la respirer et la manifester tout au long de l'année.
Paix et Abondance sur le monde pour 2012.
Photo: Profondeur cachée sous couverture blanche, magie hivernale.
mercredi 28 décembre 2011
Chaque jour
Chaque jour est route,
Chaque jour est voyage,
Chaque jour est offrande,
Chaque jour est souffle.
Aujourd'hui est harmonie,
Douce flûte aux quatre vents,
Mariage aux accords célesterrestres,
Aujourd'hui est symphonie.
Chaque jour est rencontre,
Chaque jour est partage,
Chaque jour est enseignement,
Chaque jour est vie.
Aujourd'hui est privilège,
Élan de transparence,
Appel à la vérité,
À la révélation de Celui qui est, agissant.
Chaque jour est là pour que chaque être en devenir se rapproche toujours un peu plus de ce qu'il est véritablement.
Danielle
Les échos de ce poème sont revenus après presque de deux ans. Je me permets de les repartager, avec au coeur une autre disposition à ce jour qui s'offre.
Photo: Amandiers fleuris sur terre rouge. Maroc au printemps 2006.
lundi 26 décembre 2011
Veille sur ton coeur
" Plus que sur toute chose, veille sur ton coeur, c'est de lui que jaillissent les sources de la vie "
(Pr 4, 23).
Mystérieuse Nativité qui, dans le coeur de l'homme, survient et ouvre la voie à tous les possibles.
Photo: Cactus de Noël en offrande éclatante, un cadeau en cette fin de décembre 2011.
samedi 24 décembre 2011
L'Éternité du temps
Je suis sortie d'un monde grâce à un autre monde;
une représentation s'est effacée
grâce à une représentation plus haute.
Désormais je vais vers le Repos
où le temps se repose dans l'Éternité du temps.
Je vais au Silence.
Traduction du manuscrit copte de L'Évangile de Marie
Photo: Jour de glace, jour d'horizon, repos, silence dans le presque intemporel Blanc-Sablon, février 2010.
jeudi 22 décembre 2011
La personne
La personne, c'est dans l'homme ce qu'il y a de plus précieux, c'est ce mouvement de fond qui fait de tout être une personne donnée... c'est l'être humain quand il porte la résonance de Dieu.
Maurice Zundel, Je parlerai à ton coeur, p.141.
Photo tirée du site http://freewallpaperspot.com
mardi 20 décembre 2011
Sérénité
samedi 17 décembre 2011
Lumière vivante de l'aurore
Au confins de la nuit surgit la vision
La conscience d'une révolution
D'une lente mais ferme transformation
Ton coeur m'attend et m'appelle
Lumière vivante de l'aurore
Au plus intime de moi-même
Là où le feu brûle déjà
D'être simple Vérité
Danielle
Photo: Calme du levant sur le fleuve Niger, Mali, décembre 1999.
jeudi 15 décembre 2011
Immobile, vivante
Au jardin du coeur profond
Vibre la symphonie de l'Alliance
Ton silence est calice
Ton souffle est louange
Tu es là, immobile, vivante
Danielle
La Vierge, symbole de contemplation est telle une coupe qui accueille le fruit de l'Alliance, la promesse d'une naissance en esprit par la chair. Quel grand mystère à la portée de chaque être qui découvre en lui la Présence née du Oui, Présence née et toujours à naître...
lundi 12 décembre 2011
Murmure
"Ce que Dieu murmure à la rose pour la faire s'épanouir dans toute sa beauté, mille fois Il me le crie au coeur."
Hz. Mevlânâ
Dâlâl-Od-dîn Rûmi
Tiré du blog de Sevim
Merci Sylvie pour ce murmure partagé!
dimanche 11 décembre 2011
Écoute et bénédiction
L’une des plus grandes forces dans le domaine de la relation c’est de simplement écouter et bénir, bénir sans paroles, avec son cœur.
Les gens croient que pour donner une bénédiction il faut être le représentant de Dieu : mais nous sommes des représentants de Dieu et, en un sens, l’essence même de cela.
Quand je dis bénir, j’entends qu’il faut souhaiter intérieurement à la personne paix de l’esprit et santé, en rester à des vœux très simples, très positifs.
Mister Lee (Lee Lozowick ou le barde éveillé)
Photo: Tige féconde de bénédictions, quelque part dans la forêt québecoise, juin 2010.
vendredi 9 décembre 2011
Au bout de la nuit
Au bout de la nuit,
il n'y a pas de nuit, mais l'aurore.
Au bout de l'hiver,
il n'y a pas d'hiver, mais le printemps.
Au bout de la mort,
il n'y a pas la mort, mais la vie.
Au bout du désespoir,
il n'y a pas le désespoir, mais l'Espérance.
Au bout de l'humanité,
il n'y a pas l'homme, mais l'Homme-Dieu.
Joseph Folliet.
Photo: Lumière au coeur de l'humble petite église de San Stefano, Assise, juillet 2010.
jeudi 8 décembre 2011
Paisible est la montagne
Le vent souffle, s'apaise, cesse.
Les oiseaux chantent.
Dans la vallée de la montagne profonde
Une fleur tombe.
Plus paisible encore est la montagne.
Maître Keizan
Photo: Vallée de l'Anapurna, Népal 1996.
Je revisite certains lieux de mon histoire de bourlingueuse via certaines photos... la numérisation de ces dernières n'a pas la qualité digitale d'aujourd'hui mais elles témoignent de ce qu'a capté mon oeil alors, là où mes pieds étaient posés.
mardi 6 décembre 2011
Transcendance
Être en accord avec l'Être ne signifie pas être dans un état de perfection. Vouloir atteindre la perfection est une erreur que ne doit pas commettre celui qui est en chemin. Notre vérité est souvent assez misérable, en rapport avec notre idéal.
Être relié à la transcendance ne signifie pas que nous réalisions de manière parfaite «ce que doit être un homme», mais avoir la force de nous voir dans notre réalité du moment.
La transcendance ne se manifeste pas quand nous dépassons le niveau humain mais précisément là où nous reconnaissons ce niveau humain, lorsque nous reconnaissons notre faiblesse.
K.G. Dürckheim, Le Centre de l'Être.
Photo: Ce qui est, à Point Amour, Labrador, mars 2010.
dimanche 4 décembre 2011
Pour que le Don se donne
jeudi 1 décembre 2011
J'étais un instrument désaccordé
J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées sonnaient faux
Comme les voix discordantes d'un tintamarre
Je vibrais constamment et sans volonté
Je suis devenu une harpe qu'Il manipule
Au fil de Ses réglages les sons se font cohérents
Gagnant par Sa maîtrise un peu d'éclat de Sa beauté
Chaque corde de moi trouve son écho propre
Dans une résonance spécifique
Elles jadis dissonantes
Chaque composante contribue aux accords
Aux arpèges aux contrepoints
Qu'Il joue sur moi dès qu'Il le souhaite
Mon âme est une harpe sur laquelle Il joue parfois
Les sons produits me mènent à l'extase
Jamais seul je ne peux
Faire vibrer mes cordes comme Il le fait
Durant des lustres je pensais
Maîtriser les sons qui sortaient de moi
J'y voyais des messages et comme un but
But obscur pour moi dedans la dissonance
Puis Il a dénoué mon être et joué quelques sons
Donnant un sens à la note un sens au son
Comme avant je chante mais sur Ses airs
Quand Il ne joue pas je suis plus proche des hommes
La musique est si belle qu'il faut bien qu'elle cesse
Où je ne saurais plus dans quel monde je suis
Me rapprochant de Lui par mon souvenir
Je cherche à sentir Sa présence
Je ne La sens alors
Que dans la vanité de mon être
Que dans les choses du monde qui s'exhibent
Et que personne ne semble voir
Que dans la piètre qualité de ma musique intérieure
Là j'invoque Son nom
Et je Le prie
J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées faisaient des noeuds
Un instrument qui se construit sous Sa Miséricorde
Lentement
Vibrant selon Sa volonté
Arif al-Zeituni
Oui, lentement... un instrument qui sans cesse se construit et qui vibre sous ses mains d'Amour infini... avec et au-delà de toutes fausses notes...
Photo: Miniature sur marbre, souvenir du Rajasthan, Inde, 1995.
mardi 29 novembre 2011
La voix initiatique
Qu'est-ce que la voie initiatique? C'est toujours l'effort de l'homme pour se débarrasser d'un voile qui l'empêche de voir et de sentir sa vérité authentique, sa vérité essentielle. Toujours ce chemin commence avec une expérience dans laquelle l'homme se sent touché par quelque chose de l'au-delà. Il se sent touché par quelque chose qui fait partie de lui-même mais qu'il a apparemment perdu et qu'il lui faut retrouver.
K.G. Dürckheim, Le centre de l'être.
Photo: Voile de brume sur Harrington Harbour, été 2011.
dimanche 27 novembre 2011
Lettre à un ami
Ami,
Il n’y a rien de ce que je pourrais vous offrir que vous ne possédiez déjà, mais il y a beaucoup de choses que je ne puis donner et que vous pouvez prendre.
Le ciel ne peut descendre jusqu’à nous, à moins que notre cœur n’y trouve aujourd’hui même son repos.
Prenez donc le ciel.
Il n’existe pas de paix dans l’avenir qui ne soit cachée dans le court moment présent.
Prenez donc la Paix.
L’obscurité du monde n’est qu’une ombre. Derrière elle, et cependant à notre portée, se trouve la joie. Il y a dans cette obscurité une splendeur et une joie ineffables, si nous pouvions seulement les voir. Et pour voir, vous n’avez qu’à regarder.
Je vous prie donc de regarder.
La vie est généreuse donatrice, mais nous, qui jugeons ses dons d’après l’apparence extérieure, nous les rejetons, les trouvant laids ou pesants, ou durs.
Enlevons cette enveloppe et nous trouverons au-dessous d’elle, une vivante splendeur, tissée d’amour par la Sagesse, avec d’abondants pouvoirs.
Accueillez-la, saisissez-la et vous toucherez la main de l’ange qui vous l’apporte.
Dans chaque chose que nous appelons une épreuve, un chagrin ou un devoir, se trouve,
croyez-moi, la main de l’Ange ; le Don est là - ainsi que la merveille d’une présence adombrante.
De même pour nos joies : ne vous en contentez pas en tant que joies, elles aussi cachent des dons divins.
La vie est tellement emplie de sens et de propos, tellement pleine de beautés au-dessous de son enveloppe, que vous apercevrez que la Terre ne fait que recouvrir votre ciel.
Courage donc pour le réclamer.
C’est tout, mais vous avez du courage et vous savez que nous sommes ensemble des pèlerins qui, à travers des pays inconnus, se dirigent vers leur patrie.
Ainsi, je vous salue, non pas exactement à la manière dont le monde envoie ses salutations : mais avec la Prière : que pour vous, maintenant et à jamais, le jour se lève et les ombres s’enfuient.
Fra Angelico
Photo: Plénitude étincelante, Blanc Sablon, décembre 2009.
vendredi 25 novembre 2011
Fontaine cachée
Je la connais la source qui coule et se répand,
Quoi que ce soit de nuit !
Cette fontaine éternelle est cachée
Mais comme je sais bien où elle est
Quoi que ce soit de nuit !
Dans cette nuit obscure de cette vie
Comme je connais bien, par la foi, la fontaine
Quoi que ce soit de nuit !
Son origine, je l'ignore : elle n'en a pas
Mais je sais que tout être tire d'elle son origine
Quoi que ce soit de nuit !
Je sais qu'il ne peut y avoir chose plus belle
Que la terre et les cieux vont s'y abreuver,
Quoi que ce soit de nuit !
Je sais bien que c'est un abîme sans fond
Et que personne ne peut y passer à gué
Quoi que ce soit de nuit !
Sa clarté n'est jamais obscurcie
Et je sais que toute lumière vient d'elle
Quoi que ce soit de nuit !
Je sais que ses eaux coulent si abondantes
Qu'elles arrosent enfers, cieux et peuples,
Quoi que ce soit de nuit !
Cette fontaine éternelle est cachée
Dans ce pain vivant pour nous donner vie
Quoi que ce soit de nuit !
Elle est là appelant toutes les créatures
la elles vont s'y abreuver dans les ténèbres
Parce qu'il fait nuit.
Cette source vive, vers laquelle je soupire,
Je la vois dans ce pain de vie
Quoi que ce soit de nuit !
Jean de la Croix, Poème IX
« Cette fontaine éternelle est cachée »
Œuvres complètes, Desclée de Brouwer, coll. « Bibliothèque européenne », 1992.
Photo: Fontaine de clair-obcur, exploration à l'acrylique, sept 2011.
mercredi 23 novembre 2011
Entre les herbes hautes
Entre les herbes hautes
Je me tiens
J'étends les bras
Je tends l'oreille, le coeur
Elles me parlent, murmurent
Le jour, la nuit
Elles m'ouvrent un chemin
M'offrent ciel, terre
M'accompagnent un temps
Me laissent aller, je vais
J'avance, m'arrête parfois
Entre les herbes hautes
Le vent des saisons
Sur moi, sur elles
Passe sans être vu
Pas moins vivant, vrai
Ainsi la vie est, respire
Entre les herbes hautes
Danielle
Photo: Sur le chemin de saint François, vers Greccio. Italie, juillet 2010.
lundi 21 novembre 2011
Intime lien
jeudi 17 novembre 2011
Interdépendances
Rien n'existe «en soi» ou «par soi», le monde est un tissu de relations; on ne peut saisir la moindre chose sans la saisir dans le filet et les noeuds des interdépendances qui la constituent. C'est vrai de la matière, c'est vrai aussi de la nature de l'homme, de son corps, et des pensées qui l'animent...
Photo: Filets d'interdépendances, Lourdes-de-Blanc-Sablon, août 2010.
mardi 15 novembre 2011
Individuation
dimanche 13 novembre 2011
L'oeuvre de l'Esprit
samedi 12 novembre 2011
Silence
mercredi 9 novembre 2011
Ô lune pleine
Lune , Ô lune pleine
Blanche lumière intérieure
Écho du jour dans le vaste ciel
Indicible mouvance du Mystère
Tu habites les nuits inaltérables
Et influences les eaux de l'âme
Lune, Ô lune pleine
Blanche lumière éphémère
Subtile passeuse d'intuition
Sous tes doigts d'argent
Dansent les marées du dedans
Sur les rives de l'inconscient
Lune, Ô lune pleine
Blanche lumière enveloppante
Vénus de sensibilité au coeur de l'être
Matrice de sagesse universelle
Tu recueilles l'émergence des silences
Inspiration créatrice au nadir de la vie
Lune, Ô lune pleine
Blanche lumière féconde
Mère de toutes renaissances
Danielle
Photo: Peinture de Sophanya White
lundi 7 novembre 2011
Conscience insoutenable
La prise de conscience claire de soi-même est insoutenable [...]
Pourtant c'est une condition essentielle que de voir notre incapacité foncière à aimer vraiment [...]
C'est dans ce terrain seul que peut germer l'espérance qui se nourrit de Dieu.
Tony Ritter, Le silence, un chemin de communion
Chemin d'humilité où l'amour n'est plus quelque chose à atteindre ou à donner mais une grâce à recevoir, souvent même à notre insu... peut-être est-ce tout à coup cette incapacité à aimer vraiment qui aime du plus profond de nous...
Photo: Coeur d'arbre, automne 2010.
dimanche 6 novembre 2011
Tenir une lampe allumée
vendredi 4 novembre 2011
Le lieu véritable
Mais le lieu véritable, c'est d'abord nous-mêmes et si nous y habitons vraiment nous pouvons demeurer sans cesse en présence de Celui auprès de qui «un jour en vaut plus que mille ailleurs» (Ps 83,11).
Tony Ritter, Le Silence, Un chemin de communion.
L'assise en silence, dans l'accueil et la gratitude de ce qui est, est une porte ouverte sur la demeure véritable où Tout est, sans cesse.
mardi 1 novembre 2011
La sainteté
La croissance de l'esprit est à l'inverse de la croissance de la chair. Le corps grandit en prenant de la taille. L'esprit grandit en perdant de la hauteur. La sainteté renverse les lois de maturité: l'homme y est la fleur, l'enfance y est le fruit.
Christian Bobin, Le Très-Bas
En cette journée de la Toussaint puissions-nous recevoir la grâce de la joie d'enfance et en savourer le fruit.
dimanche 23 octobre 2011
Ma soif est mon eau
Mon âme a soif de Toi
Toi dont je porte la Source
J'accoure au puit de ta Vérité
Ma soif est mon eau
Dans la nuit du midi
Irrigue ma Samarie
Décolonise ma terre
Pour y rétablir ta Liberté
Danielle
À l'aube d'un temps de solitude, temps de désert et d'oasis, je salue cet espace pour mieux le retrouver à la porte de novembre. Union de prière.
Photo: icône de la Samaritaine
jeudi 20 octobre 2011
Lumière
Lumière! ma lumière! lumière emplissant le monde, lumière baiser des yeux, douceur du coeur, lumière!
Ah! la lumière danse au centre de ma vie! Bien-aimé, mon amour retentit sous la frappe de la lumière.
Les cieux s'ouvrent; le vent bondit; un rire a parcouru la terre.
Sur l'océan de la lumière, mon bien-aimé, le papillon ouvre son aile . La crête des vagues de lumière brille de lys et de jasmins.
La lumière, ô mon bien-aimé, brésille l'or sur les nuées; elle éparpille à profusion les pierreries.
Une jubilation s'étend de feuille en feuille, ô mon amour! une aise sans mesure. Le fleuve du ciel a noyé ses rives; tout le flot de joie est dehors.
Rabindranath Tagore (Poème 59, Gitanjali, 1910)
De l'intérieur, tout un monde émerge, tout un monde retentit de lumière...
Photo: Danse de lumière en vert d'été, mai 2011.
mardi 18 octobre 2011
Mystère du dedans
dimanche 16 octobre 2011
Métamorphose
samedi 15 octobre 2011
Paroles à l'âme
Ces paroles sont parfaitement distinctes, mais on ne les entend pas des oreilles du corps ; l’âme, néanmoins, les entend d’une manière beaucoup plus claire que si elles lui arrivaient par les sens. On a beau résister pour ne pas les entendre, tout effort est inutile. Pour la parole humaine, il dépend de nous de ne pas l’entendre, nous pouvons fermer nos oreilles ; nous pouvons encore concentrer notre attention sur un autre objet, de manière à n’entendre qu’un son confus, sans saisir le sens de ce qui est dit. Mais pour les paroles que Dieu adresse à l’âme, il n’y a aucun moyen de ne pas les entendre. Malgré nous, elles nous forcent à écouter, et obtiennent de notre entendement une attention parfaite à tout ce que Dieu veut lui dire ; il ne sert de rien ici de vouloir ou de ne pas vouloir.
Sainte Thérèse d'Avila
Photo: Magnolia en fleurs, à l'écoute attentive du ciel. Mai 2011.
vendredi 14 octobre 2011
Écouter
"Mettez votre oreille devant votre coeur
et écoutez le silence qui parle toujours de l'essentiel"
Daniel Morin
Magnifique message provenant du blog de Sevim. Merci!
Ce n'est probablement pas une coïncidence que la tête s'incline vers l'avant dans la prière et l'oraison, car ainsi l'oreille se rapproche du coeur, pour mieux écouter les délices de ce silence innommable.
Photo de Boubat
mardi 11 octobre 2011
L'or du filon
Tout émerge du silence du coeur, de l'intimité profonde de l'être qui suit le filon d'or qui se tisse peu à peu dans sa conscience... mais tout est déjà là dans le plus Grand, le plus Intelligent, le plus Aimant et le plus Vivant en soi... et même au coeur du plus brisé, du plus blessé et du moins aimable de soi.
Pourquoi alors ce besoin de mettre des mots, de mettre en boîte... d'enfermer "l'Inenfermable", de définir l'Indéfinissable, de nommer l'Innommable, de saisir l'Insaisissable...? Se laisser tisser, se laisser Aimer, n'est-ce pas là l'or du filon...
Danielle
Photo: Or de fleur d'hibiscus. Juin 2011.
dimanche 9 octobre 2011
Silence
jeudi 6 octobre 2011
Rosée de vie
mardi 4 octobre 2011
Prière pour la paix
Prière pour la paix
Là où est haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le désespoir que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
Fais que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler
À être compris qu'à comprendre
À être aimé qu'à aimer.
Car c'est en donnant que l'on reçoit;
C'est en s'oubliant soi-même que l'on se trouve;
C'est en pardonnant que l'on est pardonné;
C'est en mourant que l'on ressuscite à la vie éternelle.
Prière attribuée à François d'Assise
Paix et Joie aux âmes amies du Poverello d'Assise dont on célèbre la fête aujourd'hui.
Photo: Soleil couchant embrassant la Basilique St-François d'Assise, Assise, juillet 2010.
samedi 1 octobre 2011
Tout est grâce
jeudi 29 septembre 2011
Jour intérieur
mardi 27 septembre 2011
L'oraison
dimanche 25 septembre 2011
Espace de l'âme
vendredi 23 septembre 2011
Appel à l'accueil
L'appel à nous ouvrir, à accueillir, à partager, à nous transformer, nous arrive de manières fort diverses et souvent si inattendues que nous oublions de découvrir l'appel de quelqu'un là où nous sommes simplement étonné, découragé, agacé, habitué, émerveillé.
Tony Ritter, Libérer la source
Une question peut se poser: Où est mon coeur dans mon écoute de la vie, de l'autre, de l'Autre? Dans ma tête ou dans le lieu du repos et de la vérité? En périphérie ou au Centre? Dans la peur ou dans l'Amour et l'Abandon?
Photo: Murmures de secrets de colimaçons. Basse-Côte-Nord, septembre 2011.
mercredi 21 septembre 2011
Apprendre à entendre
L'homme apprend à entendre, à éprouver le divin à travers tout ce qu'il rencontre, pas seulement dans une belle fleur ou un beau paysage; à travers tout il voit l'Invisible: il entend ce que l'on ne peut entendre, il touche au contact des choses, ce qu'on ne peut toucher... Il voit, il sent, il touche la Présence.
Graf Dürckheim
Photo:Brèche d'azur dans le ciel d'Harrington Harbour, août 2011.
mardi 20 septembre 2011
dimanche 18 septembre 2011
Abondante solitude
jeudi 15 septembre 2011
S'accueillir avec tendresse
Si nous ne nous accueillons pas nous-mêmes tels que nous sommes avec tendresse, sourire, simplicité, le chemin de la communication est encombré, barré. S'il n'y a pas communication, notre silence, au lieu d'être partage dans la présence, est alors mutisme, fermeture.
S'abandonner sans jugement sur soi, sans se référer au jugement des autres, mais dans l'accueil de la tendresse de Dieu, est condition indispensable pour que nos silences deviennent Parole.
Tony Ritter, Libérer la source
Photo: Le silence de la cabane bleue. Harrington Harbour, août 2011
S'abonner à :
Messages (Atom)