Jour intérieur

Au coeur du non appris de l'être
Du tout donné qui rend vierge
Se lève un jour plus intérieur
Danielle


Photo: Le jour se lève sur l'octobre de la Basse-Côte-Nord. 2009.

L'oraison

Notre âme a besoin d'aller puiser la force dans l'oraison, le coeur à coeur intime où l'âme s'écoule en Dieu, tandis que Dieu s'écoule en elle pour la transformer en Lui-même.
Élisabeth de la Trinité


Photo: Perles fleuries du petit matin, Chertsey, juillet 2011.

Espace de l'âme

Il y a en mon âme un espace grand comme la Vie, un espace où je me dépose et où je deviens la demeure bien-aimée de l'Autre.
Danielle


Photo: Vaste lumière sur Harrington, août 2011.

Appel à l'accueil

L'appel à nous ouvrir, à accueillir, à partager, à nous transformer, nous arrive de manières fort diverses et souvent si inattendues que nous oublions de découvrir l'appel de quelqu'un là où nous sommes simplement étonné, découragé, agacé, habitué, émerveillé.
Tony Ritter, Libérer la source

Une question peut se poser: Où est mon coeur dans mon écoute de la vie, de l'autre, de l'Autre? Dans ma tête ou dans le lieu du repos et de la vérité? En périphérie ou au Centre? Dans la peur ou dans l'Amour et l'Abandon?

Photo: Murmures de secrets de colimaçons. Basse-Côte-Nord, septembre 2011.

Apprendre à entendre

L'homme apprend à entendre, à éprouver le divin à travers tout ce qu'il rencontre, pas seulement dans une belle fleur ou un beau paysage; à travers tout il voit l'Invisible: il entend ce que l'on ne peut entendre, il touche au contact des choses, ce qu'on ne peut toucher... Il voit, il sent, il touche la Présence.
Graf Dürckheim

Photo:Brèche d'azur dans le ciel d'Harrington Harbour, août 2011.

Omniprésence

«Ne souhaite pas trouver Dieu ailleurs que partout.»
André Gide, Les nourritures terrestres

Abondante solitude

Abondante solitude
Où l'être se sait aimé
Où l'élan de Vie
Ne part pas de soi
Mais ruisselle sur soi

La logique inversée
Transfigurée par le Souffle
Dans le vaste du coeur
Sans cesse renouvelé
Par la grâce de l'Amour
Danielle


Photo: Vaste coeur floral, Harrington Harbour, septembre 2011.

S'accueillir avec tendresse

Si nous ne nous accueillons pas nous-mêmes tels que nous sommes avec tendresse, sourire, simplicité, le chemin de la communication est encombré, barré. S'il n'y a pas communication, notre silence, au lieu d'être partage dans la présence, est alors mutisme, fermeture.

S'abandonner sans jugement sur soi, sans se référer au jugement des autres, mais dans l'accueil de la tendresse de Dieu, est condition indispensable pour que nos silences deviennent Parole.
Tony Ritter, Libérer la source

Photo: Le silence de la cabane bleue. Harrington Harbour, août 2011

Une seule chose est nécessaire

"Une seule chose est nécessaire." L'unique nécessaire c'est que tu fasses ce que tu as à faire avec amour, dans un regard simple, non duel, non divisé, car alors tu as choisi la meilleure part, tu as choisi de demeurer dans le meilleur de toi-même.
Jean-Yves Leloup, Une femme innombrable

Photo: Lanterne au jardin japonais, lieu de lumière de la connaissance qui dissipe la nuageuse ignorance. Jardin botanique de Montréal, mai 2011.

L'alchimie de l'amour

Celui qui, par quelque alchimie sait extraire de son coeur, pour les refondre ensemble, compassion, respect, besoin, patience, regret, surprise et pardon crée cet atome qu'on appelle l'amour.
Khalil Gibran

Réunification et pacification

Nous sommes multiples et disperses, présentant des facettes changeantes. Et toute l'oeuvre de la grâce consistera précisément dans un travail de réunification progressive, de pacification de notre être.
Extrait du livre Élisabeth une âme de prière

Photo: Haut sur le cap d'Harrington Harbour août 2011.

Intime solitude

Je veux ta présence. Je réduirai au minimum ce qui peut te disperser et t'éloigner de mon Coeur. Si tu le veux, cette intimité ira croissante et comblera ce que tu appelles actuellement "solitude".
Jean 14,23

Photo: Trésor de flore miniature et chatoyante de la toundra. Harrington Harbour, août 2011.

Le silence de toute la vie

« Nous sommes au commencement du monde, toujours au commencement de la création. Chaque battement de notre coeur peut susciter une nouvelle étoile; chaque battement de coeur peut susciter une liberté encore endormie; chaque battement de notre coeur peut rayonner sur toute l'histoire et sur toutes les galaxies. Pourvu justement que nous entrions dans ce silence infini où l'on n'est plus qu'à l'écoute du silence éternel, où l'on s'échange avec ce Dieu caché en nous qui est la respiration de notre liberté, pour devenir avec lui une présence.

Cette présence cachée, présence diaphane, est une présence réelle qui ne s'impose jamais mais qui est offerte à tous comme une invitation à découvrir cet immense secret d'amour caché au fond de toute conscience humaine.

C'est le silence de toute la vie, au delà du contenu des mots, qui importe. Ce n'est pas ce que nous disons qui importe, mais c'est ce que nous ne disons pas. Notre parole doit aller de Dieu en nous à Dieu dans les autres.

La vie à tous les degrés ne peut conquérir sa valeur que dans le silence et le recueillement. Si cela est vrai de la vie physique, combien plus l'est-ce de la vie spirituelle. Il est impossible de communier avec Dieu sans écouter; si l'on n'écoute pas, on ne peut pas connaître Sa Volonté ».
Maurice Zundel, extrait tiré d'un site des Amis de Maurice Zundel

Photo: Août 2011 sur le cap d'Harrington Harbour. Sortir de nos rigidités pour s'élancer vers le silence de toute la vie.

Le retour

Un départ
La continuité d'une décision
La matérialisation d'un projet
Un élan
Un mouvement
Un oui

Un retour
La continuité d'un départ
Qui a trouvé son chemin
Qui a vécu ce qui était à vivre
Un autre mouvement
Un autre oui

Les départs
Les retours
Témoins de choix
Tisserands de vie
De mouvance
De oui
Danielle

De retour...
Du silence du large au brouhaha de la métropole, je passe et atterris.

Le petite île de Harrington Harbour sur la Basse-Côte-Nord offre une expérience de silence et de calme hors du commun. Pas de route, pas de voiture, que de pittoresques trottoirs de bois. Des "4 roues" oui mais pas d'heures de pointe et très peu de mouvements de nuit sinon des pêcheurs qui partent en mer vers les 3 heures du matin. Le village de 250-300 personnes est bâti sur le roc mais est aussi l'hôte d'une nature verdoyante, d'une abondance de petits fruits et d'une quantité surprenante d'eau douce sur sa superficie. Il y a ça et là, de petits lacs naturels dans le roc où l'eau de pluie s'accumule. De là des tuyaux assurent le voyage de l'eau vers plusieurs habitations. Mais certains doivent encore remplir leurs propres réservoirs pour avoir accès à l'eau. Il n'y a pas encore de réseau d'eau potable sur l'île mais un projet est supposément en évolution concernant un système de filtration et de nouvelles conduites. On peut facilement imaginer la dureté de la vie d'antan; l'électricité et les trottoirs de bois, entre autres, n'ayant vu le jour que dans les années 60. Un milieu hostile que les habitants ont su apprivoiser et transformer respectueusement.

Si la curiosité vous habite vous pouvez visiter le site suivant:
http://www.tourismebassecotenord.com/harrington.asp

Photo:Dernier clin d'oeil au port d'Harrington, le 4 septembre 2011, jour du retour... du moins d'une première étape du retour car on peut fréquemment resté pris en route!!!