lundi 7 mai 2018

Tamis de l'aube























les mots s'estompent

il ne reste 
que des regards

-quelques sourires-

et une douceur nouvelle
dont se revêt
chaque instant

le rythme de mes jours
n'est plus le même

mon corps baigne
dans la lumière

même la douleur 
perd le souffle
devant l'immensité
Pierre Charland, Les saisons d'un passage

En communion avec toutes ces personnes au tamis de l'aube, dont les mots s'estompent devant l'immensité. 

Photo: Douceur de magnolia au jardin!

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