jeudi 16 août 2012

L'hôte le plus intérieur























À la mesure sans mesure de ton immensité,

Tu nous manques, Seigneur.

Dans le tréfonds de notre cœur

Ta place reste marquée

Comme un grand vide, une blessure

À l'infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l'ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n'éprouver que ton silence.       

Dans le tourment de ton absence,
C'est toi déjà Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n'es jamais un étranger,
Mais l'hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.      
Le pauvre seul peut t'accueillir,
D'un cœur brûlé d'attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.
Prière du temps présent, Hymne, p. 670


En écho à la solitude, à la pauvreté et à la souffrance du monde... et à l'infinie Présence.

Photo: À travers les glaces printanières, Blanc-Sablon, mars 2010.

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