Se tenir en paix

«Je me tiens en paix et en silence comme un enfant sur le sein de sa mère». (Ps 131)
Se tenir en paix signifie beaucoup plus que «ne pas bouger». C'est être présent de tout son être, sans doute ni question, heureux de vivre maintenant, comme si l'éternité de l'amour faisait irruption pour calmer toute faim.
Tony Ritter, Le silence, un chemin de communion


Photo: George P. Hatsatouris

Sagesse

La sagesse n'est pas dans la raison, mais dans l'amour.
André Gide, Les nouvelles nourritures

À quoi servent les mots de sages d'hier et les grandes théories spirituelles, si aujourd'hui ils ne trouvent pas racines dans l'amour, s'ils n'habitent pas mon coeur pour s'incarner dans le plus simple et le plus ordinaire de ma vie...

Au coeur de la journée s'ajoute un clin d'oeil de Tagore qui semble faire écho à Gide.
«Celui qui vient faire le bien frappe à la porte; celui qui aime trouve la porte ouverte.»

Soif profonde

La soif profonde de Vérité
Et le désir ardent de plénitude
Sont les lieux mêmes où jaillit l'eau vive.
L'expérience véritable de cette soif
Devient ce qui l'étanche.
Danielle-Marguerite


Photo: Cour intérieure des Carceri, près d'Assise. Italie juillet 2010.

Confiance et disponibilité

Veiller dans l'attente confiante et disponible à l'Amour présent.
Tony Ritter, Le silence, un chemine de communion


Photo: Lever du jour sur Blanc-Sablon, octobre 2009

L'attention miséricordieuse

Être attentif avec miséricorde aux êtres et aux choses, c'est leur donner le droit à leur impermanence mais aussi à leur capacités d'évoluer, de se transformer et de changer.
Jean-Yves Leloup, Un art de l'attention

À commencer par soi-même...
Photo: Echinacée en devenir

Des attitudes qui s'ajustent

Il n'y a pas d'attitude juste, il n'y a que des attitudes qui s'ajustent! Nous avons sans cesse à nous ajuster à ce qui est présent, ce qui est juste à un moment ne l'est plus à un autre.
Jean-Yves Leloup, Un art de l'attention


Ne rien rejeter, ne rien pousser, ne rien cristalliser, mais toujours ce désir d'harmonisation...
Tel le mouvement naturel de l'embarcation dans le courant de la rivière, la symphonie des feuilles offertes aux doigts du vent, la souplesse de l'algue dansante dans la profondeur des mers, la spontanéité créatrice du rayon de soleil sur le ventre de l'eau... toujours cette fluidité de la mouvance épousée, cette attention constante à accueillir et à répondre pleinement à ce qui est; à prendre soins du maintenant sans cesse renouvelé.

Photo: Danse du soleil, transparente mouvance, rencontre des éléments dans la lumière de l'instant.

Notre véritable lieu

Notre véritable lieu, c'est d'abord nous-même. Y entrer, y demeurer, est oeuvre merveilleuse mais difficile. Devenir un en tout nous-même, c'est descendre au plus intime de notre psychisme et de notre corps. Les moyens qui permettent cette unification progressive et jamais achevée sont multiples: le sports, les arts, la danse, l'expression corporelle, la psychanalyse, le yoga, etc., mais leur «efficacité» dans l'achèvement de l'être dépend de la manière de les pratiquer et du but visé.
Tony Ritter Le silence, un chemin de communion

Photo: Vers la profondeur des rochers de La Verna (Toscane); verdoyante fraîcheur, suintement d'eau vive, les rochers de ce lieu habité de silence invitent à descendre au plus intime de nous-même, en notre véritable lieu. La main sur la pierre des années est moment de rencontre, de communion, de transformation .

Lumière d'ombre

Ce que je crois désert est oasis pour Dieu
Ce que je crois mort est la promesse de vie pour Lui
Ce que je vois noir est la source de Sa lumière
Ce que je n'aime pas de moi est ce qui L'émeut de compassion

Il est la voix qui moissonne dans le désert
La Vie qui émane des tombeaux
La lumière qui brille dans la nuit
L'amour au coeur même de ce qui n'est pas aimé
Danielle- Marguerite

Joyeuse espérance!

Photo: Chapelle à même le roc, sanctuaire de Fonte Colombo, sur le chemin de St-François d'Assise. Italie, juin 2010.

La flamme et le buisson sec

Je suis la flamme et je suis le buisson sec,
et une partie de moi consume l'autre.
Khalil Gibran, Le sable et l'écume (1926)


Puisse la conscience de mes sécheresses et de mes obscurités devenir la flamme qui les illumine et les transfigure.

Photo: Au coeur de la toundra de la Basse-Côte-Nord, novembre 2009.

La quête d'Amour

Étrange en vérité est la quête d'Amour :
Qui la narre n'en connaît point la fin;
Qui la connaît devient muet,
Et du merveilleux conte il ne peut souffler mot !
Kabir

Photo: Offrande de marguerite. Février 2011.

L'âme

Au fond de nos vieux sommeils, dans la tiédeur moite de nos douceâtres léthargies, - loin sous nos rêves naïfs, nos molles insouciances, - il est un coeur qui contient à lui seul tous les vents de la terre, ce souffle large qui manque tant à nos vies étriquées.

Car c'est bien cela, l'âme, - un appel d'air, un vif azur, une grande respiration qui sans cesse nous traverse, ce courant qui nous déborde et fait de notre chaire un espace, un infini...
Philippe Mac Cleod, L'infini en toute chose


Photo: Montée des bardeaux du phare de "Pointe Amour", Labrador 2010.

La voix qui moissonne

Toujours ce besoin d'être touché, d'être enfant pour toujours?
Mais quand une voix nous touche, elle nous mûrit, parfois elle nous moissonne.
Extrait du livre Une femme innombrable de Jean-Yves Leloup.


Photo: Campagne italienne, près de Greccio. Juillet 2010.

Il y a de ces matins

Il y a de ces matins
Où l'âme en parfums
S'élance vers le jour

Bienheureuse nuit
Qui renouvelle le coeur des hommes
Et irrigue le jardin des promesses

Aujourd'hui existe la fleur
Demain le fruit mûr
Se détachera de lui-même
Danielle-marguerite


Photo: Pommetier en fleurs, louange au ciel, ode à la vie. Montréal, 2010.

Le vrai héro

«Le vrai héros est celui qui livre bataille avec l’esprit ouvert et sans partialité et qui pourtant mène une vie de paix et de liberté.»

Swâmi Râmdâs

Photo: Lourdes-de-Blanc-Sablon, février 2010

Il n'y a de repos que pour celui qui marche

Il n’y a de repos que pour celui qui part et suit librement son chemin pour arriver enfin à soi.

Le chemin jamais ne bouge. Par monts et par vaux, le voyageur avance vers son destin. Est-ce celui qui s’en va, est-ce celui qui s’en vient qui est sur le bon chemin? En ce monde ou hors de ce monde, il n’y a de repos que pour celui qui marche, les bras en croix, ouverts pour embrasser la vie, la paix dans le cœur.
Raôul Duguay
http://poete.raoulduguay.net/2005/12/croises.html

Photo: Lumière d'une randonnée, par monts et par vaux, au-delà des chutes de Brador, Basse-Côte-Nord, janvier 2011.

En cet instant

En cet instant
Tu t'insuffles en moi
Tu es, je suis
Tu aimes en moi
Qu'est-ce que le temps?
Que sont les mots?
Sinon un espace
pour Te laisser parler
Danielle-marguerite

Photo d'un ami: Filons d'or entre ciel et terre, quelque part à Terre-Neuve.