vendredi 11 mars 2011

La voix qui moissonne




























Toujours ce besoin d'être touché, d'être enfant pour toujours?
Mais quand une voix nous touche, elle nous mûrit, parfois elle nous moissonne.
Extrait du livre Une femme innombrable de Jean-Yves Leloup.


Photo: Campagne italienne, près de Greccio. Juillet 2010.

4 commentaires:

  1. ça doit être merveilleux d'être moissonné. Mais peut-être l'ai-je déjà été, je ne m'en souviens pas. Merci . Sylvie

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  2. Bonjour Sylvie,
    Pour en imaginer le merveilleux, cela dit déjà beaucoup...
    De ma compréhension jusqu'ici(car ce n'est jamais définitif), je sens que le lieu de la moisson est au coeur du silence, celui qui murmure "je t'aime" à travers ombres et lumières, dont la voix anime et irrigue l'âme, cette voix qui caresse et fait fleurir le coeur, où l'espace-temps est si vaste que l'enfant d'hier qui a tant besoin d'être touché est comblé et s'abandonne en toute confiance, liberté et candeur aux bras du mûrissement, vers la moisson qui ne s'annonce pas mais qui advient tout simplement. Et ce que je sens de plus en plus c'est le désir de cette voix que je n'entends pas toujours mais dont je désire me souvenir.
    Danielle

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  3. Je me sens comme toi. je ne trouve pas toujours les mots . Merci de les avoir trouvés ici. Sylvie

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