mercredi 23 décembre 2009

Si tu savais le don de Dieu






















Le jour où la lumière, sur ton seuil, en dansant, jaillira, son rythme saura bien t'emporter pour la transfiguration de ton être.

Et quand la beauté, en t'apercevant, se prendra à sourire, volontiers, tu offriras ton coeur à sa genèse.

Si la bonté se surprend un jour en passe de jaillir au fond de toi, tu ne songeras plus à te défendre de son emprise libératrice. En te perdant, elle t'aura sauvé!

La tendresse, en te couvrant de son pan, lèvera les barrières de ton moi où tous, désormais, puiseront l'ivresse et la joie.

Ta liberté, alors, franchira l'espace et le temps.

Toutes ces notions, limitées par les contraintes de ton expérience humaine, éclateront en réalités spirituelles affranchies de toutes limites sensibles et émotives. Tu toucheras alors ton être en ce qu'il a de plus beau, comme un miracle surgi d'un autre monde.

Tu solliciteras la permission de t'y reposer sans trève pour y découvrir un jour l'espace éternel où toucher l'immensité sans rivage.

Connais-tu la vie?... Tais-toi! Laisse-la te prendre.

Après avoir vécu ce bouleversement de ton être sans pouvoir identifier jamais cette mer où tu baignes, QUELQU'UN DU DEDANS, TE SOUFFLERA TON NOM!
Yves Girard. Solitude graciée.


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